La phobie des microbes, la rançon des vaccins

La phobie des microbes est ridicule.

Tout microbe est partie constituante d’une cellule ou est d’origine cellulaire. Il n’a pas plus de finalité pathogène qu’un autre être. Pour vivre, il cherche un milieu nutritif. L’homme le fait également, tout comme l’insecte ou l’animal. Il ne faut pas avoir la phobie des microbes. Nous devrions plutôt être reconnaissants envers ces petits êtres qui constituent la moindre de nos cellules, y compris spermatozoïdes et ovules, et qui y remplissent un rôle physiologique capital. La moindres des cellules alimentaires que nous absorbons a été formée ou est formée de microbes. Le microbe est l’être le plus utile physiologiquement sur la Terre, et son unité fonctionnelle dans le temps et l’espace est la plus importante qui soit. La doctrine de l’asepsie du vivant est une doctrine stupide. La vie n’est jamais aseptique, seule la matière peut l’être. Ce dogme ne résiste pas un instant à l’étude des faits, et la crédulité de nombreux médecins est étonnante pour admettre de tels dogmes qui constituent une métaphysique et non, loin de là, une science.

Tout scientifique, de nos jours, est obligé d’admettre que le cytoplasme de toute cellule, humaine, animale ou végétale, est composé d’unités anatomiques (gène = virus différencié = enzyme différencié) de nature virale ; et comme il est démontré que virus, bactérie et mycélium sont le même être métamorphosé, il est scientifique d’admettre également que toute cellule est un être prodigieusement structuré, composé d’éléments viraux, d’éléments bactériens et d’éléments mycéliens, caractéristiques pour chaque protoplasme.

Cet exposé succinct sur l’anatomie de la cellule, composée de milliers de microbes différenciés, démontre qu’il est ridicule d’enseigner actuellement que la cellule est normalement aseptique. Pour étudier les microbes, il faut désormais quitter les oeillères de la médecine classique qui les considèrent surtout comme des ennemis à combattre, alors qu’il faut les considérer comme des amis, tant que nous respectons les lois de la Vie.

La rançon des vaccins.

L’homme d’aujourd’hui a perdu tout bon sens. En identifiant chaque jour de nouveaux virus, donc de nouveaux coupables, il en est arrivé à déclarer la guerre à ses prétendus ennemis. Notre société dite développée, surmédicalisée, espère tenir un jour sous son joug cette armée hétéroclite d’assaillants potentiels à coups d’antibiotiques, d’antiviraux, d’antirétroviraux, grâce à des techniques à visée diagnostique et thérapeutique, de plus en plus coûteuses puisque de plus en plus sophistiquées. La clé de voûte de ce système de prévention contestable, systématique, s’appelle « vaccinations ».

Maintenir une population sur le pied de guerre coûte cher. Très régulièrement, nous sommes informés de l’état de santé des caisses-maladies (!), dont le trou est devenu un puits sans fond. Comme dans toute guerre, les marchands de canons : la chimie, les promoteurs du génie médical de haute volée, fabricants de vaccins…, y trouvent leur compte et, par le biais des pouvoirs publics, maintiennent la terreur afin que rien n’entrave le flot des retombées de royalties qui sans cesse augmentent leurs capitaux. Tout est bien orchestré.

Le scénario se déroule en trois étapes. Après avoir focalisé l’intérêt de tous sur l’affection, par exemple la grippe, on mène une campagne d’affolement savamment médiatisée, puis on présente au bon peuple terrorisé, puisque bien préparé, le vaccin salvateur. L’opération est d’un rapport juteux !

Le succès est assuré, ça marche à tous les coups depuis des années.

Traquant sans cesse d’hypothétiques agents responsables, nous n’avons plus le temps de nous remettre en cause, encore moins de réfléchir, d’autant que les pouvoirs publics et la médecine se sont, et pour longtemps encore, arrogés le droit de le faire à notre place en rendant des vaccinations obligatoires, les programmant selon un calendrier précis dès la naissance. Les non-vaccinés se voient ainsi exposés à la privation d’instruction (établissements scolaires), de socialisation (crèches, colonies de vacances), voire même d’emploi !

Les campagnes de vaccination ont ancré dans l’esprit du public le besoin de se protéger à tout prix, sans évoquer à aucun moment les dangers qui leur sont pourtant reconnus. Les médecins eux-mêmes ont acquis des réflexes, prenant l’habitude de vacciner en ne se posant plus aucune question, tant ce geste est devenu stéréotypé, ni sur l’origine ni sur le devenir des protéines qu’ils injectent dans un organisme innocent. Habitués à guerroyer contre la maladie et les microbes, oubliant de ce fait le concept de bonne santé, peu d’entre eux se soucient du champ de bataille, c’est-à-dire du terrain et, au bout du compte, ce sont les organismes polyvaccinés qui font les frais d’une telle attitude, ainsi que le laisse présager ce sage proverbe chinois : « lorsque les tigres se battent, c’est la pelouse qui trinque ».

Tout vaccin comporte le risque d’entraîner, par lui-même ainsi que par le matériel qu’il véhicule du fait de son mode de préparation, des dommages pouvant générer des situations imprévisibles, non maîtrisables, qu’il s’agisse de matériel bactérien atténué (vaccin de la coqueluche), de toxines responsables de la maladie (vaccin du tétanos, de la diphtérie), de virus vivants atténués (rougeole, grippe, polio, rubéole, oreillons), ces vaccins traditionnels sont tout autant incriminables que les vaccins modernes préparés par « génie génétique ». Dans tous les cas, l’acte vaccinal revient à injecter dans l’organisme des protéines qui lui sont étrangères.

À propos des vaccins atténués, Lise THIRY, professeure de microbiologie à Paris, nous rappelle qu’ils ont été atténués « un peu à la grâce du hasard ». En quelle unité cette grâce se mesure-t-elle ? Et s’il en manquait, parfois, quelques pictogrammes ? Le virus serait-il alors aussi atténué qu’on espère nous le faire admettre ? Des études anglaises ont conclu que la plupart des maladies virales actuelles seraient dues aux souches virales vaccinales (!).

Il est grand temps de voir les choses autrement et de considérer que dans l’échelle des êtres terrestres, de l’unicellulaire à l’homme (le plus élaboré), plus on pense, moins on a de chance de bien se porter ! L’homme a une conscience très évoluée qui lui permet de penser, de choisir, mais elle met constamment en danger son corps physique, donc son capital santé. Qu’est devenue la vitalité du vieillard qui, au soir de sa vie, a acquis sagesse et lucidité ? La situation optimale, la bonne santé, résulte d’une harmonie, d’un équilibre parfait entre le corps physique (le soma, la matière, l’action) et la conscience (la psyché, l’esprit, la pensée). Le psychisme ne prime pas sur le somatique ; il s’agit d’une véritable interrelation. La connexion entre ces deux pôles est assurée par le système immunitaire, véritable moi biologique spécifique de l’intégrité de chaque individu.

Ce système immunitaire est dépendant de notre patrimoine génétique et, de ce fait, sera plus ou moins performant selon la présence ou l’absence de compétences héréditaires inscrites dans notre génome. Il est une véritable armée secrète responsable de l’intégrité de notre identité et, de ce fait, il est le garant de la qualité du « terrain » de chaque individu. En veille constante pour maintenir l’équilibre entre soma et psyché, il assure le bon fonctionnement endogène des hormones et des anti- corps circulants, ainsi que le nettoyage des cellules anormales ou infectées qui parasitent le moi.

Louis-Claude VINCENT, dans Explication bioélectronique de l’action des vaccins, démontre les processus qui, chez les vaccinés, conduisent à une modification du terrain favorisant le développement des maladies auto-immunes et virales. Des études américaines portant sur des vaccins à virus atténués ont prouvé que les fameux lymphocytes T étaient altérés après vaccination. Ceci est inquiétant, car nous vaccinons les jeunes enfants, dont le système immunitaire et de régulation est immature, donc très fragile ! Il est hautement probable que les vaccinations répétées empêchent le système immunitaire de s’épanouir naturellement, créant des dysfonctionnements partiels ou une immunodéficience globale. On est en droit de s’interroger : les maladies infantiles ne participent-elles pas à l’évolution du système de régulation (système immunitaire) et à l’acquisition de son plein potentiel, en même temps qu’elles permettent les prises de conscience successives qui forgent le psychisme ?

Alors que nous devrions avoir à coeur de préserver notre patrimoine génétique et d’en maintenir la pleine efficacité, nous ne cessons pas de l’agresser en lui offrant délibérément maintes occasions de se dégrader (surmédicalisation, survaccination, stress en tous genres, pollutions) qui nous conduisent peu à peu à la perte de notre intégrité biologique, donc de notre identité.

Améliorer la réponse immunitaire.

Pour tenter d’améliorer la réponse immunitaire en se servant de remèdes spécifiques, il faudra s’aider de certaines traces essentielles et, en particulier, le fer, le cuivre, le zinc, le sélénium, le magnésium, qui sont indispensables à la réponse immunitaire. On utilisera aussi les vitamines : B6 pour son rôle dans la synthèse de l’ADN, la vitamine C pour son rôle anti-infectieux, les vitamines A et E pour leur capacité antioxydante.

Enfin, nous ferons confiance à la phytothérapie, dont la tâche sera, d’une part, d’équilibrer les désordres affectifs latents ou mal exprimés et, d’autre part, de rendre la joie de vivre.

Le traitement des pathologies vaccino-induites est une oeuvre de longue haleine (il est bien plus rapide de polluer un organisme), qui demande patience, prudence et sérénité ; mais rien n’est jamais acquis sans peine.

 

© Copyright 2000, Roland Carriot, pour le Centre de Naturopathie – CNL

Roland Carriot

Naturopathe et ostéopathe diplômé