L’information

L’interrelation étroite du corps physique (le soma), du corps psychique et du corps spirituel crée une nouvelle médecine. Il n’y a pas de guérison sans cette approche holistique de l’être humain. Il ne faut donc ni négliger, ni renier les différentes approches de la Réalité. Il s’agira de rassembler les différentes thérapies s’occupant des 3 corps et renouer le dialogue entre les médecines, les thérapies contemporaines et les sagesses anciennes.

Qu’est-ce qui informe ces trois corps ? Qu’est-ce qui leur permet d’être unité, en équilibre, en bonne santé ? C’est le logos. Le logos est la lumière qui éclaire tout homme. Logos signifie lien, cohérence et surtout information, qui est le sens dans lequel tout se tient.

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Le concept d’information a deux significations :

En premier lieu, il signifie qu’un enseignement, une connaissance est communiqué par quelqu’un qui sait, à quelqu’un qui désire savoir. Toute nouvelle connaissance est transmise par une information.

Le deuxième sens d’information signifie :

Ce qui donne à une multiplicité d’éléments disparates, une unité organique, une structure subsistante ; le lien qui fait d’une multiplicité, une unité. C’est ce qui se passe dans un organisme vivant, un être humain par ex. C’est ce qui donne la forme qui subsiste en intégrant une multiplicité d’éléments dans l’unité d’un corps vivant. Un organisme vivant est une structure, une forme qui subsiste et vit, se développe et se reproduit parce qu’il contient, dans ses gènes, un message, une information au sens d’enseignement, qui a fourni les instructions pour construire cet organisme complexe. Mais les gènes n’expliquent pas la forme globale d’un être vivant. On sait que les molécules d’ADN formant les gènes sont les mêmes dans toutes les cellules. Comment l’ADN d’une cellule du foie sait-il qu’elle doit devenir une cellule du foie et non du pancréas ou du poumon ? La science ne peut pas expliquer pourquoi deux êtes humains ont une forme différente, une silhouette différente, un visage différent et pourtant ils ont les mêmes gènes. Impuissante, la médecine contemporaine ignore la notion d’information et pourtant c’est à ce niveau que se trouve la cause de la mauvaise santé et de la maladie. La science en général, la médecine en particulier ne peut rien démontrer au sujet de cette information suprême, car elle est de l’ordre de la métaphysique. Elle n’est ni matière, ni énergie, ni espace, ni temps, mais une entité immatérielle douée de sens et animée par une intention de perfection.

Dans la pratique thérapeutique et l’enseignement de Jésus de Nazareth et de Bouddha, nous retrouvons les significations du mot information. Ils étaient capables de réorganiser et de réinformer des organismes malades ou malsains. Ils avaient le pouvoir de régénérer ce qui était malade, de réinformer, du dedans, ce qui avait perdu l’information, ce qui était déformé, et de rétablir les lois physiologiques détériorées. Les actes thérapeutiques de Jésus et de Bouddha étaient le signe qu’ILS connaissaient ce qu’il y avait dans l’homme et qui ne fait qu’UN avec la source même des informations qui ordonnent et structurent le corps humain, ainsi que le corps cosmique. Ils sont totalement en harmonie avec l’intelligence créatrice qui ne cesse d’informer et de réinformer (en langage biblique, de créer et de recréer), tout ce qui existe dans l’univers.

Rien ne nous dit qu’au moment de la mort le principe d’information disparaît. Rien ne nous dit, au niveau scientifique, que cela continue, mais rien ne nous dit que ce principe d’information ne subsiste pas et n’est pas capable d’informer d’autres types de matière. On pourrait alors parler de corps subtils ou de corps énergétiques. En résumé, nos mémoires, quand elles cessent d’animer le corps physique, gardent-elles les empreintes de nos désirs, de nos volitions, de nos pensées ? Là il y a le témoignage de personnes (on en cite des millions !) qui ont connu des comas profonds et qui rapportent avoir assisté à leur propre opération par ex. où elles contemplaient du haut de la salle ce qui se faisait ou ce qui se disait, comme s’il y avait une certaine autonomie de cette information par rapport à la matière informée dans cet espace-temps et que cette information est encore consciente.